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 Crise financière : dix jours qui ont tout changé

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Equus

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MessageSujet: Crise financière : dix jours qui ont tout changé   Crise financière : dix jours qui ont tout changé Icon_minitimeMar 23 Sep - 11:16

En quelque jours, la finance mondiale a totalement changé de visage, les Etats-Unis jetant aux orties leur sacro-saint libéralisme et les Bourses mondiales passant des tréfonds du désespoir à l'euphorie, peut-être de courte durée. Cette révolution a commencé le 7 septembre avec l'annonce par le gouvernement américain de la mise sous tutelle des géants du crédit hypothécaire Freddie Mac et Fannie Mae, accablés par leurs "subprime" dévalués. Pour 200 milliards de dollars, Washington nationalise de facto les deux groupes pour éviter leur faillite et un effet domino qui aurait entraîné les marchés mondiaux.

Lehman Brother KO. Ce qui apparaissait déjà comme un coup de tonnerre n'était qu'un coup de semonce. Le 8, la banque d'affaires américaine Lehman Brothers promet sous dix jours des "initiatives stratégiques" pour rassurer des marchés inquiets de sa solvabilité. En fait d'initiatives, c'est son dépôt de bilan qu'elle annonce le 15. Cette fois-ci, les autorités américaines ne lèvent pas le petit doigt pour sauver la plus petite des cinq banques d'affaires de Wall Street. Sa concurrente Merrill Lynch se précipite le même jour dans les bras de la banque commerciale Bank of America pour éviter le même sort. Ce même 15 septembre, les banques centrales inondent le marché de liquidités pour que les banques commerciales puissent continuer de fonctionner.

AIG OK. Mais cela ne suffit pas à empêcher la déroute des places boursières qui voient devant elles l'abîme. Après Lehman Brothers, elles craignent l'assureur American International Group (AIG) qui est à son tour au bord de la faillite. Mais AIG est "too big to fail" (trop gros pour échouer) avec ses ramifications dans le monde entier et ses 1.000 milliards de dollars d'actifs. Ce n'est rien moins que la banque centrale américaine, la Fed, qui monte au créneau le 16 septembre en apportant au groupe 85 milliards de dollars. La facture est édifiante au pays du libéralisme: L'Etat américain devient actionnaire à hauteur de 79,9% de ce groupe privé qui est donc purement et simplement nationalisé.

Le chaos perdure. Même le candidat républicain à la présidentielle de novembre John McCain ne s'y retrouve plus : hostile la veille au sauvetage, il s'y rallie le lendemain : "Concernant le sauvetage lui-même, je ne voulais pas faire ça. (...) Mais il y avait littéralement des millions de personnes dont les retraites, investissements et assurances étaient en péril (...). Leurs vies allaient être détruites à cause de la cupidité, des excès et de la corruption", s'attriste le candidat du parti qui s'est toujours fait le chantre du libéralisme pur et dur. Il oublie dans sa liste les marchés financiers mondiaux qui voyaient le spectre de 1929 fondre sur eux : le sauvetage d'AIG les calme mais ne les rassure pas. Le mercredi 17, ils connaissent une nouvelle déroute, paniqués par le sort des banques britannique HBOS et américaine Morgan Stanley. Tous les marchés plongent. A Moscou, la bourse doit même fermer. Le jeudi 18, la situation ne s'annonce guère meilleure. Une nouvelle opération orchestrée par la Fed apportant 180 milliards de dollars de liquidités supplémentaires n'a guère d'effet.

Une bouée de 700 milliards. Tous les regards se tournent vers le président américain George W. Bush, le président de la Fed Ben Bernanke et le secrétaire au Trésor Henry Paulson enfermés à la Maison Blanche. Ils travaillent sur un "plan Marshall" pour le système financier. L'administration américaine met 700 milliards de dollars sur la table pour enrayer la grave crise de confiance des marchés financiers, demandant au Congrès de la laisser récupérer des créances douteuses pour apurer les comptes des banques et relancer la machine du crédit. Les places financières n'attendent pas d'en savoir plus pour s'accrocher à cette planche de salut. Toutes s'envolent vendredi, trop heureuses de pouvoir penser que le cauchemar est fini.
in Le Point
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MessageSujet: Re: Crise financière : dix jours qui ont tout changé   Crise financière : dix jours qui ont tout changé Icon_minitimeMar 23 Sep - 11:21

Les États-Unis préparent le plus vaste plan de soutien depuis le New-Deal

Très critiquées pour avoir laissé s'écrouler la banque d'affaires Lehman Brothers, les autorités américaines ont décidé de se porter massivement au secours du système financier américain. Non plus seulement en annonçant le sauvetage des institutions financières menacées, comme elles l'avaient fait avec AIG, le premier assureur du pays menacé d'effondrement, ou encore les établissements de refinancement hypothécaire Freddie Mac et Fannie Mae. Désormais, elles mettent en place un plan d'aide générale afin que les banques puissent se débarrasser de leurs titres devenus invendables à cause de l'effondrement du marché immobilier et de la dispersion des crédits à risque "subprimes". Tour d'horizon de cet interventionnisme, massif et inédit, destiné à éviter l'écroulement du système de financement de l'économie mondiale.

Assez classiquement, la Fed a annoncé vendredi la tenue d'une nouvelle opération exceptionnelle de refinancement, pour aider les banques à passer le week-end. La banque centrale américaine précise qu'elle pourra organiser d'autres opérations de ce genre, plus tard dans la journée, si la nécessité s'en fait sentir.

Plus révolutionnaire est le plan concocté conjointement par la Fed et le Trésor pour aider les banques à se débarrasser des actifs à risques accumulés pendant la dernière bulle immobilière et qui plombent aujourd'hui leurs bilans. Selon des informations de presse, tous deux envisagent de rééditer ce qui avait été fait dans les années 1980, après l'effondrement de centaines de caisses d'épargne. Une structure, baptisée Resolution Trust Corporation (RTC), avait alors été mise en place pour reprendre les actifs des banques défaillantes et pour les vendre de manière ordonnée. Si les modalités d'un tel plan n'ont pas été précisées, il semble inéluctable que Washington doive y consacrer des sommes considérables. Dans les années 1980, le RTC avait dû gérer au cours de son existence quelque 394 milliards d'actifs ! Au final, l'opération avait été considérée comme une réussite.

Sauver les petits épargnants

À ce stade, le Trésor américain et la Réserve fédérale ont seulement ouvert des discussions avec les responsables du Congrès sur ce "vaste plan" susceptible de ramener un peu de sérénité dans un secteur sinistré. Les actifs des banques, souvent adossés à des créances immobilières plus ou moins risquées, sont en effet devenus invendables même s'ils ne sont pas tous "pourris". Les banques sont dans l'incapacité de s'en défaire, étant donné l'opacité de ce genre de produits financiers et la grande méfiance qui règne sur les marchés.

Au cas où cette annonce choc ne suffirait pas, le Trésor américain a également fait savoir, vendredi cette fois, qu'il allait garantir les actifs des fonds monétaires (l'équivalent des sociétés à capital variable - SICAV - français) jusqu'à 50 milliards de dollars, afin d'en assurer la solvabilité et de maintenir la confiance dans ces produits financiers, normalement considérés comme très sûrs. En clair, l'État américain va s'assurer que les petits investisseurs dans des produits d'épargne très sûrs ne perdent pas d'argent, à défaut de ne pas en gagner. C'est en effet par des fonds de ce type qu'une crise financière peut se diffuser auprès de la masse des épargnants.

Jeudi, le gestionnaire de fonds Putnam Investments a annoncé la fermeture d'un de ses fonds monétaires pesant 15 milliards de dollars. Surtout, deux jours plus tôt, les petits épargnants avaient appris que le plus vieux fonds monétaire du pays avait perdu les deux tiers de sa valeur : le Primary Fund n'est plus en mesure de rembourser à ses investisseurs souhaitant "sortir" du fonds la totalité de leur mise.

Cette mesure est accompagnée de l'interdiction de la vente à découvert, une technique qui permet de spéculer sur la chute des cours et qui amplifie l'écroulement des valeurs en cas de panique.

La BCE continue d'injecter massivement des liquidités

La banque centrale américaine assure enfin qu'elle va acheter des obligations à court terme émises par les organismes de refinancement hypothécaire Fannie Mae et Freddie Mac, ainsi que celles du réseau de banques fédérales de prêts immobiliers (Federal Home Loan Banks).

La Banque centrale européenne (BCE) n'est pas en reste pour rassurer les investisseurs. La BCE a injecté vendredi comme prévu 40 milliards de dollars sur le circuit bancaire de la zone euro, en mal de liquidités en raison de la tempête financière actuelle. Les banques ont de nouveau participé en masse et leurs demandes ont largement excédé le montant alloué, ce qui témoigne de la nervosité des banques, traumatisées par une série de défaillances d'institutions financières majeures. La veille, la BCE avait déjà abreuvé le marché de 40 milliards de dollars, suite à l'annonce d'une vaste action concertée avec la Réserve fédérale américaine et quatre grandes banques centrales (Grande-Bretagne, Japon, Canada et Suisse). Les banques centrales ont décidé d'irriguer en urgence le marché, afin de permettre aux institutions, particulièrement les banques d'investissement, d'assurer leur ravitaillement en liquidités, essentiel à leur fonctionnement. Lors de l'opération du jour, d'une maturité de 3 jours, 64 établissements implantés en zone euro ont demandé des liquidités pour un montant de 96,7 milliards de dollars, selon les détails fournis par la BCE. Les crédits ont été accordés au taux avantageux de 3,50 %.

Toujours dans le même cadre, la BCE a annoncé vendredi une nouvelle opération de refinancement en dollars sur 28 jours et d'un volume de 25 milliards. La Réserve fédérale américaine a augmenté jeudi de 180 milliards de dollars le montant total de ses accords de "swap" avec la BCE et ses quatre autres grandes homologues. Ce type d'accord permet aux banques centrales de se prêter réciproquement des liquidités à court terme, lorsque l'une ou l'autre en a besoin pour stabiliser le système financier de son pays.

Le Point 19.09.2008


Dernière édition par Equus le Mar 23 Sep - 11:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Crise financière : dix jours qui ont tout changé   Crise financière : dix jours qui ont tout changé Icon_minitimeMar 23 Sep - 11:24

Les Bourses asiatiques perdent du terrain, Paris ouvre en baisse

La bourse de Paris a ouvert en baisse, mardi, de 0,62 %, à 4.197,22 points, continuant donc sur sa lancée de la veille, le CAC 40 ayant terminé à - 2,34 %. En Allemagne, le Dax de la Bourse de Francfort a cédé 0,26 % à 6.091,85 points. Londres est également en recul mardi, l'indice Footsie-100 des principales valeurs s'établissant à - 0,08 % à 5.232,09 points.

Dans la nuit de lundi à mardi, les principales Bourses d'Asie-Pacifique ont toutes perdu du terrain, les investisseurs commençant à avoir des doutes sur l'efficacité du plan de sauvetage du secteur financier américain . À Hong Kong, l'indice Hang Seng chutait de 2,68 % en milieu de séance, tandis qu'à Shanghai, l'indice composite descendait de 0,94 %. Peu avant 7 h 30, le Straits Times de Singapour perdait 2 %, le S&P/ASX200 de Sydney 2,01 %, le Kospi de Séoul 1,48 %, le Sensex de Bombay 0,56 %, le SET de Bangkok 0,72 %, le FMB30 de Kuala Lumpur 0,17 % et le JSX de Jakarta 0,66 %. Manille terminait à - 1,34 %.

La Bourse de Tokyo était fermée en raison d'un jour férié. Le gouvernement américain a commencé lundi à négocier avec le Congrès l'approbation d'un plan de 700 milliards de dollars destiné à assainir Wall Street. La majorité démocrate du Congrès a indiqué espérer un vote rapide sur ce plan de renflouement sans précédent, même si les deux candidats à l'élection présidentielle ont, de leur côté, exprimé des réserves.

Hausse spectaculaire du pétrole

En proie au doute après l'euphorie des derniers jours, la Bourse de New York a clôturé en forte baisse lundi soir, sur fond de hausse spectaculaire du pétrole : le Dow Jones a dévissé de 3,27 % et le Nasdaq 4,17 %. Le Dow Jones a reculé de 372,75 points, à 11.015,69 points, et l'indice Nasdaq, à forte composante technologique, de 94,92 points, à 2.178,98 points. L'indice élargi Standard & Poor's 500 a, quant à lui, abandonné 3,82 % (soit 47,99 points) à 1.207,09 points.

La hausse spectaculaire du pétrole, qui a terminé sur une progression de plus de 16 dollars à New York à 120,92 dollars, ainsi que le net recul du dollar, au-delà de 1,48 pour un euro, ont "donné le mauvais ton" de la séance, a souligné Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management. De plus, "le plan de sauvetage n'est pas encore en vigueur et il est l'objet de nombreuses discussions".

Son annonce avait provoqué la semaine dernière l'euphorie des investisseurs : le Dow Jones avait repris 7,34 % en deux jours. Par ailleurs, l'interdiction des ventes à découvert, décidée jeudi soir par la SEC, le régulateur boursier, sur plusieurs centaines de titres financiers, a rendu plus difficiles les achats, selon le responsable de Marblehead.

Le marché déteste les incertitudes

Les valeurs financières n'ont d'ailleurs pas profité plus longtemps de l'initiative gouvernementale, après être fortement montées vendredi. Morgan Stanley (- 0,44 % à 27,09 dollars) a effacé tous ses gains affichés pendant une bonne partie de la séance, après l'annonce d'une alliance avec le japonais Mitsubishi UFJ Financial Group, qui va prendre jusqu'à 20 % de son capital.

La banque d'affaires américaine va par ailleurs changer de statut, tout comme sa consoeur Goldman Sachs : les deux dernières banques d'affaires de Wall Street vont rejoindre le lot commun des banques commerciales régulées par la banque centrale. C'est un "changement monumental", pour Mace Blicksilver. Cela "signifie que la séparation entre banque d'affaires et banque commerciale n'est plus". Les nombreuses conséquences de cette petite révolution "ne sont pas claires pour l'instant", a indiqué Al Goodman, de Wachovia, tout en rappelant que "le marché déteste les incertitudes". Goldman Sachs a finalement cédé 6,95 % à 120,78 dollars.

Le Point 23.09.2008
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MessageSujet: Re: Crise financière : dix jours qui ont tout changé   Crise financière : dix jours qui ont tout changé Icon_minitimeMar 23 Sep - 11:39

Selon M. Laksaci, Gouverneur de la Banque d'Algérie :

«L’Algérie aurait été touchée si elle n’avait pas anticipé le paiement de sa dette en 2004»

Se basant sur des études effectuées par l’institution qu’il dirige, M. Laksaci a affirmé que le taux de change effectif réel du dinar est proche, depuis 2003, de son niveau d’équilibre de long terme. « Ce qui est en phase avec l’évaluation du Fond monétaire international (FMI) (...).

La Banque d’Algérie a poursuivi au premier semestre 2008 la stabilité du taux de change effectif réel du dinar, dans un contexte international caractérisé par la volatibilité sur les marchés financiers, monétaires et des changes par la résurgence de l’inflation au niveau mondial, notamment dans les pays partenaires de l’Algérie. Ce qui a nécessité un suivi plus particulier de l’évolution à court terme des prix relatifs, pendant que le dollar américain s’est déprécié par rapport à l’euro au cours du premier semestre 2008, à l’exception du mois de mai. »

Poursuivant son analyse, il a indiqué que l’appréciation du dinar par rapport au dollars américain, conjuguée à un effet de balancier en matière d’évolution du cours du dinar/euros, dépréciation au cours du premier trimestre, suivie d’une appréciation au second trimestre, « ont conduit à la consolidation à court terme du taux de change effectif réel du dinar ». Il a estimé que l’amélioration de la situation financière extérieure du pays à partir du début de l’année 2000 a permis de ramener les indicateurs de la dette extérieure à des niveaux soutenables, particulièrement depuis 2004 avec la mise en œuvre du remboursement par anticipation, notamment durant les années 2005-2006, et qui a favorisé une forte réduction de la dette publique extérieure. Ainsi, selon lui, la dette extérieure à moyen et à long termes se situait, à la fin juin 2008, légèrement au-dessus de 4 milliards de dollars contre 4,889 milliards de dollars à fin 2007, soit 3,6% du produit inférieur brut (PIB), après un passage de 16,485 milliards de dollars à fin 2005, à 5,062 milliards de dollars à fin 2006.

La politique de paiement de la dette par anticipation a permis, a-t-il relevé, un emploi économiquement efficient du surcroît des ressources, « d’autant plus que les graves turbulences sur les marchés financiers internationaux depuis la mi-2007 ont conduit à un durcissement des conditions de crédit des banques internationales. La forte appréciation de l’euro par rapport au dollars aurait eu un important effet de valorisation de la dette extérieure avec un effet négatif sur le budget de l’Etat, si les remboursements par anticipation n’avaient pas été conduits avant l’avènement de la crise financière internationale ». Il a souligné que la situation monétaire du premier semestre 2008 ainsi que celle de 2007 « ont montré une évolution d’une masse monétaire qui continue à être tirée par l’agrégat des avoirs extérieurs nets, d’autant que ces derniers dépassent depuis fin 2005 les liquidités monétaires et quasi monétaires dans l’économie nationale ». Pour lui, les réserves de change détenues par la BA restent la première source d’expansion monétaire.

El Watan 23.09.2008
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