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 Montpellier : congrès mondial de l’eau

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Equus

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MessageSujet: Montpellier : congrès mondial de l’eau   Montpellier : congrès mondial de l’eau Icon_minitimeMer 3 Sep - 13:33

La sécheresse aux portes de la Méditerranée

La ville de Montpellier, dans le sud de la France, abrite depuis le 1er septembre le XIIIe congrès mondial de l’eau sous la coupe de l’Association internationale des ressources en eau (AIRE-IWRA).

Près d’un millier de scientifiques venus d’une centaine de pays se penchent sur la question de l’eau et les multiples pressions que cette ressource subit jusqu’à devenir l’« or bleu ». Depuis des années, l’un des objectifs majeurs des congrès mondiaux de l’eau organisés par l’IWRA a été de proposer une plateforme ouverte de discussions et de débats entre scientifiques, opérateurs et décideurs des pays développés et en voie de développement intéressés par l’avancement et l’application des connaissances pour résoudre les problèmes relatifs à l’eau dans le monde », a déclaré Cecilia Tortajada, la présidente de l’AIRA, à l’ouverture du congrès. Les problèmes relatifs à l’eau sont multiples, issus en gros des changements climatiques et des activités de l’homme. La consommation mondiale en eau s’accroît deux fois plus que la population.

Conséquence : la ressource se raréfie et 1,3 milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable dans le monde ; 4 autres milliards ne sont même pas raccordés à un réseau d’assainissement. Certains pays méditerranéens, notamment du Sud, sont en situation de pénurie et d’autres en situation de tension. Les pays du sud de la Méditerranée ne disposent que de 13% des eaux disponibles dans cette zone. Le Plan bleu révèle que la pénurie sera aggravée dans les pays du Maghreb et du Moyen-Orient pour atteindre 50 km3 en 2025. Si les choses restent en l’état, la pénurie concernera 46% de la population de la Méditerranée, soit 250 millions d’habitants. Aux problèmes inhérents à la gestion et à l’utilisation de l’eau viennent se greffer les effets du réchauffement climatique. « 90% des catastrophes sont d’origines météorologique ou hydrologique », a noté Michel Jarraud, secrétaire général de l’Organisation mondiale de la météorologique (OMM), au cours d’un point de presse. Avant la fin du siècle, les scientifiques s’attendent à avoir une augmentation de température de l’ordre de 2,5° à 4,5°.

Une projection est faite à partir de différents scénarios basés sur les choix socioéconomiques des différents Etats, dont ceux qui n’optent pas pour les énergies renouvelables et la limitation des gaz à effet de serre. Les conséquences du stress hydrique seront aggravées pour la plupart des pays, dont ceux du Sahel, tandis que les pays bien arrosés risquent d’avoir encore plus d’eau. « L’écart entre les uns et les autres risque de s’accentuer », avertit M. Jarraud. L’impact du réchauffement climatique sur la planète continuera à faire des « réfugiés climatiques » et le risque de sécheresse sera accru dans le Bassin méditerranéen, entre autres régions. En Europe, c’est la canicule exceptionnelle qui a touché la France en 2003 qui risque de se répéter fréquemment. Pour Mme Tortajada, « des solutions profitables et adéquates aux problèmes d’eau de plus en plus complexes dans le monde peuvent être trouvées ». « Il n’y a pas de solutions universelles », dit-elle, suggérant que les scientifiques en proposent quelques-unes, bien qu’elles ne soient pas applicables partout.

Dans son champ d’action, l’OMM donne la priorité au programme de prévention des catastrophes naturelles par l’encouragement des systèmes d’alerte précoce. Une option qui donne une certaine satisfaction et dont l’efficacité a été vérifiée au Bangladesh, qui s’est doté de plateformes surélevées permettant de limiter les dégâts humains lors des inondations et autres tsunamis. « Ces 5 dernières années, le nombre de morts a été divisé par 5 et le coût économique, lui, a été multiplié par 20 à 50 », apprend le SG de l’OMM, reconnaissant que l’économie est vulnérable aux catastrophes. La mise en place des programmes de prévention pèse cependant sur les capacités budgétaires de certains pays. « Un euro d’investi dans la prévention des catastrophes naturelles fait économiser aux Etats 7 euros dans les activités d’après-catastrophe », soutient M. Jarraud. Y a-t-il prise de conscience dans les pays sud-méditerranéens ?

« Ce n’est pas suffisant. Les décisions ne prennent pas suffisamment en considération les données scientifiques », répond M. Jaraud, dont l’organisation se dit capable d’aider à optimiser les luttes contre certaines épidémies en Afrique occidentale, comme la méningite, si les décideurs agissent sur la base des données météorologiques qu’elle fournit avant de lancer les campagnes de vaccination.

El Watan 03.09.2008


Dernière édition par Equus le Mer 3 Sep - 13:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Montpellier : congrès mondial de l’eau   Montpellier : congrès mondial de l’eau Icon_minitimeMer 3 Sep - 13:34

Le cas Algérie au programme

500 communications, une quinzaine de tables rondes, des conférences, des séances posters (expositions) et un festival du film sport environnement ont été tenus, en présence d’une soixantaine de journalistes, durant ce XIIIe congrès mondial qui transforme la ville de Montpellier en une capitale mondiale de l’eau. Le cas Algérie a fait partie des thèmes développés durant cette manifestation scientifique, à travers une exposition de Karima Seghir sur l’impact de la sécheresse sur les ressources hydriques dans une région semi-aride : caractérisation hydrogéologique, hydrochimique, bactériologique, cas de la nappe alluviale de Aïn Chabro -Hammamet, dans le nord-est algérien. Touhami Merzougui a exposé un modèle de gestion intégrée des ressources en eau dans une zone hyper-aride, l’oasis de Beni Abbès (vallée de la Saoura, sud-ouest algérien). Le deuxième jour, Toubal Ahmed Cherif a mis en exergue l’état actuel de l’invasion marine dans la baie d’Alger et Mohamed Meksaouin, pour sa part, a évoqué l’impact des activités industrielles sur la pollution de la nappe d’eau de la ville de Souk Ahras, à travers le cas d’une unité de production de peintures. Jeudi ce sera le tour de Khodjet Kesba d’évoquer l’étude du phénomène de l’abrasion d’une pompe algérienne pour l’alimentation en eau potable dans le Grand Sud, et à Sofiane Boukhari d’expliquer les prix des services de l’eau en Algérie.

El Watan
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MessageSujet: Re: Montpellier : congrès mondial de l’eau   Montpellier : congrès mondial de l’eau Icon_minitimeSam 6 Sep - 14:29

Clôture du XIIIe congrès mondial de l’eau à Montpellier (France) : Place aux politiques

Le XIIIe congrès mondial de l’eau a pris fin jeudi avec une invitation pour tout le monde à œuvrer pour des lendemains meilleurs. « Maintenant, il faut regarder vers le futur et non pleurer sur le passé. Nous, les chercheurs, sommes attendus pour mettre nos connaissances au service des usagers et des entreprises qui travaillent à l’acheminement, l’amélioration, la distribution et au partage de l’eau », a conclu Mme Cecilia Tortajada, la présidente de l’Association internationale des ressources en eau (AIRE- IWRA).


« Le congrès de Montpellier a été spécialement élaboré pour garantir un contenu de haut niveau scientifique », a-t-elle considéré. En attendant le futur, le présent est fait d’un constat unanime : il y a vraiment manque d’eau. La quantité du mètre cube par personne diminue. Ceci en plus des pressions subies par le stock actuel.

Le congrès a débattu de beaucoup de thématiques dont les plus essentielles concernent la disponibilité, l’usage et la gestion de l’eau, sa gouvernance et sa sécurité, sa conservation et la gestion de la demande, le développement des ressources en eau et leurs besoins en infrastructures, les financements nécessaires pour cela, les changements globaux, les changements climatiques et les catastrophes naturelles et, enfin, le renforcement des compétences.

Dans cette dynamique, beaucoup d’études ont traité ces dernières années de la gestion de la demande de l’eau. Les congressistes ont tenté de répondre à la question de savoir « où va la gestion des ressources en eau ? » Des détections de tendance, des projections futures, des scénarios régionaux et nationaux ont été présentés durant les conférences scientifiques. « Il y a des inquiétudes », résume Olli Varis, vice-président de l’IWRA et président de son comité scientifique, qui considère que le débat doit s’élargir à d’autres sujets.

« La corruption est un point à discuter », déclare-t-il à la cérémonie de clôture. Pour les scientifiques, la situation actuelle donne toutefois des satisfactions sur le plan, par exemple, de l’implication croissante, mais insuffisante, de la société et sur le plan des équipements comme la réalisation des barrages, des ports, des canaux et des infrastructures de traitement. Mais certains facteurs comme l’évolution démographique forcent l’inquiétude quant au devenir de la ressource en eau. « 70 millions de personnes viennent dans les zones urbaines chaque année », affirme M. Varis qui juge, par ailleurs, que « l’information est extrêmement politisée ». « Cette question du paysage politique est devenue importante », souligne-t-il. Et se pose aussi le problème des mobilisations financières nécessaires à l’accompagnement des actions de préservation de la ressource en eau. « Combien cela coûte aux contribuables ? » s’est interrogé le n°2 de l’IWRA, suggérant que la fin justifie les moyens. Les scientifiques et spécialistes de l’eau se sont quittés pour se retrouver en 2011 au Brésil pour le XIVe congrès de l’eau. Avant cela, ils lorgnent du côté d’Istambul, en Turquie, qui accueillera en mars 2009 le 5e forum mondial de l’eau.

Un rendez-vous plutôt politique auquel prendront part plus d’une centaine de ministres chargés du secteur hydraulique. Un beau monde attendu sur les solutions qu’il devra proposer en continuité du travail de l’IWRA et des scientifiques à travers le monde.

El Watan 06.09.2008
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MessageSujet: Re: Montpellier : congrès mondial de l’eau   Montpellier : congrès mondial de l’eau Icon_minitime

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